Hier, un événement tant attendu nous est tombé dessus.
Sarkozy a "démissionné" du Conseil Constitutionnel.
François avait promis de supprimer le droit automatique pour les anciens présidents de la République de siéger à ce Conseil, la plus haute autorité en matière de lois et de constitution. Cette décision est inscrite dans la loi de transparence politique. L'Assemblée examine en ce moment le non-cumul des mandats et l'a d'ailleurs voté aussi hier. Evidemment la loi n'est jamais rétroactive et cette décision ne s'appliquera pas aux anciens présidents encore vivants. Chirac est malade et ne vient plus, on le comprend. Giscard est toujours fringant mais n'apporte rien comme avenir (no comment). Sarkozy, lui, était un cas spécial : Jeune ancien président avec un avenir, business ou politique ou international ou les trois à la fois, Sarkozy voulait continuer à siéger, sauf évidemment sur les dossiers qui le concernent directement, et il y en a.
Aie ! |
Certains esprits éthiques pensaient, dont moi par exemple, qu'une fois la loi votée, Sarkozy pourrait démissionner, n'y étant pas obligé, avec panache, histoire de relancer son image un peu écornée et de repartir d'un bon pied, ou comme disent les trekkies, "to boldly go where no one has gone before".